Notre civilisation va-t-elle disparaître ?

Venant du mot latin « civis », qui veut dire « citoyen », une civilisation est l’ensemble des caractéristiques spécifiques à une société, un peuple, une nation, dans divers domaines.
Ceux-ci tendent-ils à faire disparaître notre civilisation ?

Dans l’histoire du monde, on distingue selon les époques, différentes civilisations.
Celle dans laquelle nous vivons aujourd’hui, la civilisation européenne, nous plonge de suite dans la mondialisation.
La mondialisation, avec le développement des moyens de transport, le développement des moyens de communication, l’implantation des entreprises à l’étranger, le développement du commerce international a bouleversé le rythme de l’être humain. Son niveau de vie s’est amélioré, ce qui a créé des demandes, des besoins.
L’ère dans laquelle nous vivons, où tout va très vite, où les nouvelles technologies sont de plus en plus performantes, n’a pas que des bons côtés et pourrait au fil du temps remettre certaines choses en question.
Dans un premier temps, on peut se rendre compte que le rythme naturel de l’homme a changé : celui-ci est devenu un citadin.
L’économie mondiale, qui n’est pas au beau fixe, tend les peuples à des tensions.
La population mondiale ne cessant de s’accroitre, ne va t’elle pas épuiser les ressources naturelles, telles que l’eau, l’énergie ?
La nature s’épuise et ne sera plus capable d’ici quelques années d’apporter tous les besoins essentiels à l’homme.
Quelle serait la solution ?
Réduire la croissance de la population ? Trouver des ressources renouvelables ?
J’aimerais parler ici de la consommation qui influe sur notre civilisation.
Dans les pays industrialisés, responsables du surplus, il y a trop de consommation, ce qui entraîne trop de gâchis. Et cela est en totale opposition avec les pays pauvres qui connaissent la famine.
Autre point que j’aimerais aborder : la pollution.
Non seulement elle a des conséquences sur notre santé, mais également sur l’environnement.
Sur notre santé, certains polluants infectent nos voies respiratoires et entraînent parfois de graves maladies.
Au niveau planétaire, elle contribue à l’effet de serre et au réchauffement climatique et détruit aussi la couche d’ozone.
L’un des domaines à ne pas oublier de citer pour terminer le sujet, à savoir si notre civilisation va disparaître, c’est la religion.
Avec les évènements de ces derniers jours, où l’état islamique impose sa force par la violence en commettant des attentats un peu partout dans le monde, la propagande intégriste a pour projet l’extinction de notre civilisation.

Après avoir cité quelques domaines qui pourraient laisser penser à la disparition de notre civilisation, je n’ai pas envie de penser que notre culture puisse disparaître.
Je ne veux pas imaginer que notre monde puisse tendre à la barbarie, à la sauvagerie.
Je pense qu’il faut se battre pour sauvegarder tout ce que les hommes ont fondé et lutter pour limiter ce qui nous pollue.

F.P.


GALA, Jérôme Bel - 2015

 Un spectacle drôle, émouvant et original, démuni de tout préjugé.

GALA est un spectacle vivant, musical, drôle et coloré, réalisé principalement par des amateurs. Il s’agit d’un enchaînement de danses personnelles sur des musiques diverses et variées allant du ballet à Mickael Jackson.

Casser les préjugés

À travers son spectacle, Jérôme Bel a réussi à éviter les jugements et à créer un ballet avec des amateurs sans pour autant tomber dans le cliché, en partie grâce à la présence de quelques professionnels. Il a su conserver l’identité de chaque danseur, avec ses défauts et ses qualités, pour introduire une diversité dans le spectacle. « Je leur ai demandé comment ils aimaient danser, quelles étaient leurs références, à quoi ils s’identifiaient. Est apparue très vite l’idée de danse comme culture plutôt que comme art : la culture de la danse ». Il rend son spectacle touchant par la présence, sans distinction, de personnes handicapées et de tout âge (écolier, étudiant, adulte…)

Une autodérision bienvenue

Tout d’abord, Jérôme Bel a choisi des costumes atypiques et divers afin d’accentuer le fait que chaque danseur est unique. Cette bigarrure est également carnavalesque et participe de l'atmosphère d'une fête fantaisiste.
Par ailleurs, les danseurs riaient ou souriaient parfois devant leurs difficultés à exercer les mouvements. Aucune honte sur leur visage, peut-être un peu de gêne, surtout de l’amusement et le désir de partager un moment précieux avec le public - de défendre, aussi, ce qu'ils sont.
Ce spectacle est une invitation à rire en toute humilité et avec indulgence des différences de chacun  - et de nous-mêmes y compris.
Lucile – Clothilde – Daphnée (Manaa 1)


On a aimé Gala de Jérôme Bel...

Une démarche intéressante pour des spectateurs avertis

Dans son spectacle Gala, Jérôme Bel relève le défi de faire monter sur scène des amateurs en les laissant interpréter librement des mouvements imposés : « Il s’agir de laisser faire leur désir ».

Réunir des gens qui ne sont jamais montés sur scène et des gens dont c’est le travail sans la moindre distinction, voilà le but de cette pièce. Les amateurs sont des gens qui apprécient la danse. Pour participer à l'aventure, il fallait aux amateurs trouver ce qu’ils aimaient faire et ce qu’ils aimaient danser. La danse, telle qu'elle est présentée dans Gala n’est alors plus un art, mais une culture, et plusieurs styles sont abordés sans discrimination comme le ballet classique, les danses de salon, ou le célèbre moonwalk de M. Jackson. L’enjeu du spectacle est d'abolir les jugements. 

Une démarche riche mais pas évidente.

Dans la salle, au début du spectacle, quelques rires timides se font entendre, les gens ne savent pas s’ils peuvent rire du spectacle qu’offrent ces amateurs, qui sont parfois ridicules mais donnent beaucoup et se livrent sans tabou ni complexe. La question qui se pose dans la tête des spectateurs est : « Est-ce que j’aurais osé ? » Le regard des autres et de la société, qui censure en quelque sorte la liberté d’expression, est abrogé, l’espace d’un spectacle, puisque tout est toléré. Gala déconstruit le ballet en tant que performance technique, pour amener le public à plus d’indulgence et d’empathie, plus d'attention envers l’autre, qui est finalement à notre image.

Salomé, Léa (Manaa 1)

Gala : une cata !

Un ballet à balayer !

JB nous offre un concept innovant en mélangeant sans distinction amateurs et professionnels pour les laisser s’exprimer. Mais sa mise en scène discutable ne fait que renforcer les inégalités, et laisse perplexe, entre ennui et moments gênants.

Un concept – un échec.

L’idée de réunir par leur désir de spectacle des amateurs et des professionnels était pourtant séduisante puisqu’elle ouvrait la scène à des acteurs qui en sont habituellement exclus : des personnes âgées, des handicapées, des enfants et d’autres encore dont la danse n’est pas le travail et qui ne sont parfois même jamais montées sur scène. Mais l’absence d’encadrement et le manque d’unité entre les danseurs rendent ce spectacle plus proche d’une cour de récréation que d’une prestation digne de ce nom. De l’insignifiance, on tombe dans l’ennui et un ridicule gênant devant les maladresses des interprètes.

Une succession de tableaux sans aucun sens

 Le spectacle commence par un diaporama : divers plateaux de théâtre du monde entier se succèdent sans qu’on sache vraiment pourquoi pendant huit longues minutes : s’agit-il de montrer que le spectacle répond à un besoin universel ? Ne le savait-on pas déjà ? On suit alors un parcours à travers divers styles de danse annoncées par un panneau : ballet classique, valse, jazz,… improvisations -d’abord en solo puis en chœur. Mais la mise en scène, quasi absente, ne parvient jamais à compenser le manque de technique et de rigueur des amateurs. Chaque tableau, interminable, met le public au supplice et les danses d’ensemble, où un corps de ballet imite les gestes du soliste, se déploient dans le plus grand désordre. Heureusement, le ridicule ne tue pas.

(Manaa 1)

GALA, de Jérôme Bel, une célébration de la danse touchante et décalée


La danse : un médium pour s'exprimer

Spectacle à voir sans a priori, GALA, est une expérience touchante, déstabilisante et drôle. Professionnels et amateurs, personnes âgées, handicapées, enfants et adultes sont rassemblés par leur amour de la danse, autour de plusieurs thèmes tels que le ballet, l'improvisation, ou encore la valse. Il s'agit de représenter la diversité humaine sans discrimination, dans ses rapports variés au corps.

Le spectacle, « un endroit de liberté et de pur désir »

Jérôme Bel veut mettre en avant l'idée de plaisir et de liberté par la danse. Il souhaite montrer que ce qui est important, c'est « ce que signifie la danse, ce qu'elle exprime » comme votre propre culture, votre histoire personnelle, ou bien votre rapport à votre propre corps ou à une référence. Les danseurs se retrouvent sur scène pour partager  leurs goûts et leur savoir, leur désir de s'exprimer à travers leur corps, en toute liberté : plus que la danse, en définitive, ce sont les corps eux-mêmes et leur histoire particulière qui font l'objet de cette mise en scène.

Partage et diversité

Le mélange de professionnels et d'amateurs provoque la collision de plusieurs univers qui apportent chacun sa petite touche. Les amateurs rappellent aux professionnels qu'ils dansent avant tout par plaisir comme la naïveté de leurs premières performances. En retour, les professionnels leur apportent une expérience et portent sur eux un regard bienveillant.
Malgré le contraste des niveaux, les interprètes dansent tous sur un pied d'égalité. La danse crée un lien fort entre eux, qui est partagé avec le public. Chacun fait découvrir son type de danse, son style et sa passion pour la danse en s'exprimant sur scène avec les autres. La norme du spectacle de danse parfait est bouleversée : ce n'est pas la technique qui est ici mise en avant, mais l'expression d'une façon d'être dans un corps. C'est ainsi que tous les styles de danse sont traversés : du ballet académique, à travers les exercices de la pirouette et du grand jeté, aux formes les plus populaires comme le moonwalk de Michael Jackson.

(Manaa 2)
How does music influence our thoughts?

MàNAA students addressed the issue. First from a scientific point of view thanks to conferences and documentaries (TED conference for instance) - then in a more experimental way.
Indeed, they listened to different extracts of movies' soundtracks, 'felt' and immersed themselves into different atmospheres. This experience triggered the writing of some dark or colorful stories, bringing out (un)expected feelings...
To come!

Médiateurs de l'exposition de Christine Thouzeau à La Petite Galerie


 
      Le mercredi 2 avril, un groupe de MàNAA a guidé de jeunes écoliers de CE1, venus de l'école des Moissons, à travers les œuvres de Christine Thouzeau. Et l'artiste les a rejoints.
Ce matin-là, on a regardé (tout!), on a raconté (des histoires de cochons, de marins, d'animaux exotiques...), on a dessiné, partagé...

 


 
 
 




 









 
 


 


 
 

 


Trois phrases sur l'exposition de Christine Thouzeau à la Petite Galerie





"Diffraction d'images et association d'idées
Ligne tendue d'une temporalité inégale...
Le marin sauva le poisson et pêcha la femme"
Sarah Robin
 

"Pendant longtemps j'attends, les secondes ressemblent à des heures.
Je suis pressée d'attraper cette bouée qui me fera flotter.
Le temps m'est compté."
                                                                 Caroline F.
 
 
 
"La hauteur des vagues a enfin atteint la Tour Eiffel.
Se réfugier, se réfugier pour ne pas être submergé...
ça y est, nous sommes au sommet, contemplant le ciel et dotés d'une bouée."
Claire Moutier
 
 
 
 
 
 
 
 
 




"Bouchon de liège, ce petit homme roi de la fête, tout le monde le regarde.
Depuis le moment où tu décolles, toute l'attention se porte sur toi.
Le délicieux élixir d'or n'est rien à côté de tes paillettes, éphémères."
 






"le soleil se couchait, accompagné d'une mélodie.
Et au son de ma flûte traversière
tu créas des courbes éphémères."
Manon Sanchez




 
 


"Le petit oiseau va sortir pour pouvoir s'épanouir
mais il devra rentrer pour pouvoir se reposer
l'oiseau reviendra se poser sur le chêne"
Romain Hinet


 
 
                                                                             
"De sa griffe tu souris.
Mange, vieille moustache !
je te découpe"
Cassandra Bévillon
 








"Les notes dansent
dans le ciel noir
La mélodie tourne sur sa robe"
Julie Nahon
 





"Ma nuit étoilée c'est toi sur un toit enfumé
Une lune cosmique abritée par ta bouche
Une touche de toi dans une nuit aussi douce"
Agathe Vastel
 
 
 
"Oh ! toi mon amour, sur ce fil nous sommes étendus.
Par notre pincement de cœurs.
Ne serait-ce pas la plus belle mélodie ?"
Alexandre Samson
 
 
 
 
 
 
 
 
"le romantisme de Paris, la vivacité de son fleuve, ses piliers ancrés dans le sol :
serait-ce la Dame de fer ?
Transformée par les illusions de la neige et bien d'autres mirages, la dame que je vois devant moi n'est autre qu'une girafe"
Aurore Coiffeteau







 
 
"La grande femme à la robe à fleurs prenait le thé avec son ami Arsène dans la savane africaine.
Soudain, un guépard, un tigre et un serpent vinrent se joindre à eux, alléchés par l'odeur de la boisson.
Puis un éléphant arriva et se plaça au-dessus de la table pour le garder le thé réchauffé."
Servane Brunet
 
 

"La dame de fer sur fond noir illumine l'air du soir.
Ses lumières font partie du ciel, lorsqu'on la contemple, on trouve le sommeil.
Cette femme berce les esprits, les amoureux de Paris."
Charlène Scribe
 






"Sa différence ne tient qu'à un fil.
Et pourtant comme une bâche colorée sur un tableau terne on ne remarque que lui.
Va-t-il un jour réussir à s'envoler loin des clichés ?"
Jeanne Cuendet

 
 
Trois petits cochons,
Pas de grand méchant loup.
Juste un petit trublion, pour s'envoler vers un monde tout doux."
Arthur Perichon
 




"Vélo de guimauve.
Caniche en chevelure.
Femme en vélo."
Grégoire

 
 
 
 
"Pieds enracinés
Corps masqués, cachés, dérobés,
Seules leurs têtes se sentent libérées."
Annaïs Helou
 
 
 
 
 
"Les oiseaux de mélodie chantent l'apparition du jour.
Guidés pas la dame nature.
Ils répandent leurs notes de musique autour de l'arbre en fleurs."
Lisa Gutierez
 
 
"Le soleil est là, il nous fouette de nouveau le visage après une longue absence.
Il sonne le retour du printemps, le renouveau, de nouvelles vies, les oiseaux chantonnent, le rythme de la vie d'enclenche.
L'éclosion des fleurs donne envie de s'évader dans cette nature printanière."
Amandine Soulier
 
"L'homme au manteau rouge jongle avec des chapeaux de marins.
Les animaux participent également à ce moment tant attendu.
Un sentiment de calme, de joie et d'amusement."
Pedro
 
 
"le fond m'immerge.
Les poissons visitent et me découvrent.
Tandis que les hommes montent à ma pointe."
Héléna Ziakas
 
"S'envoler pour rêver.
Être dans une montgolfière afin de découvrir notre monde.
Emmener sa vie dans le ciel."
Romane Réaubourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
"Qu'ils sont doux, si légers et si blancs.
Légers comme un nuage, aussi doux que mes huit moutons.
Qu'ils sont doux mes rêves de coton."
Marion Robin
 
 
 
 
 
 
 
 
 
"Un matin d'été, les couleurs flamboyaient.
L'orchestre commença à jouer rythmé par le chant des oiseaux.
Les partitions flottaient dans les airs."
 
 
 
 
 
 
"Un rhinocéros qui raconte une histoire.
Les partitions gazouillent dans la savane,
et la chatoyante violoniste les accompagne."
Joyce
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
"Une montgolfière dans les champs,
On enfile un ballon :
Du gigot de cochon."
Alida Eleloue
 
 
 
 
 
 
"Un bouquet de musique, enroulé dans son beau ruban bleu, sillonne la discorde des chiens envers les chats.
Le violon laisse part à la dérision mais la musique soulève les rancœurs.
La haine n'est plus, la musique les rassemble."
Ophélie Bard
 
 
 
 
  
 
 
"Le flûtiste qui souffle fait flotter le serpent.
Le serpent qui siffle s'élève sur le sable.
Le sable qui chauffe enlace le flûtiste."
Charles Betini

 
 
 
 
 
 

 
 

 
 
"C'est l'histoire de deux marins qui transportaient une sirène.
Le moyen de transport n'était ni plus ni moins qu'un tandem à trois places.
La sirène au milieu des deux marins pédalant tenait en équilibre, agrippant le premier marin."
Maximilien Perrot
 
 
 
 
"Ils s'envolèrent à travers le toit pour rejoindre la lune ensoleillée.
Un retour en arrière,
Mais la musique et moi restèrent."
Sarah Fu
 
 
 
 
 
 
"Les partitions de musique s'envolent et tourbillonnent dans le ciel, alors que leur chant mélodieux résonne dans le lointain.
La femme à la robe de fleurs admire toute étonnée ce ballet merveilleux.
Les chaises vides, elles, absorbent les vibrations du soleil."
Emilie Broquet
 

 
"La mama ferme les yeux ,
et sous ses paupières frémissantes,
dansent les notes de papier.
 
Papier léger, papier froissé,
il s'envole, porté par le vent,
laissant planer derrière lui els indices d'une mélodie.
 
La mama garde les yeux fermés,
et sur ses lèvres naît un sourire,
lorsque les notes de papier l'invitent finalement à danser"
Clara