Gala : une cata !

Un ballet à balayer !

JB nous offre un concept innovant en mélangeant sans distinction amateurs et professionnels pour les laisser s’exprimer. Mais sa mise en scène discutable ne fait que renforcer les inégalités, et laisse perplexe, entre ennui et moments gênants.

Un concept – un échec.

L’idée de réunir par leur désir de spectacle des amateurs et des professionnels était pourtant séduisante puisqu’elle ouvrait la scène à des acteurs qui en sont habituellement exclus : des personnes âgées, des handicapées, des enfants et d’autres encore dont la danse n’est pas le travail et qui ne sont parfois même jamais montées sur scène. Mais l’absence d’encadrement et le manque d’unité entre les danseurs rendent ce spectacle plus proche d’une cour de récréation que d’une prestation digne de ce nom. De l’insignifiance, on tombe dans l’ennui et un ridicule gênant devant les maladresses des interprètes.

Une succession de tableaux sans aucun sens

 Le spectacle commence par un diaporama : divers plateaux de théâtre du monde entier se succèdent sans qu’on sache vraiment pourquoi pendant huit longues minutes : s’agit-il de montrer que le spectacle répond à un besoin universel ? Ne le savait-on pas déjà ? On suit alors un parcours à travers divers styles de danse annoncées par un panneau : ballet classique, valse, jazz,… improvisations -d’abord en solo puis en chœur. Mais la mise en scène, quasi absente, ne parvient jamais à compenser le manque de technique et de rigueur des amateurs. Chaque tableau, interminable, met le public au supplice et les danses d’ensemble, où un corps de ballet imite les gestes du soliste, se déploient dans le plus grand désordre. Heureusement, le ridicule ne tue pas.

(Manaa 1)

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