Par un violent contraste, Sound of music d'Yan Duyvendak, exprime dans le langage utopique des comédies musicales des trente glorieuses, l'absolu cauchemar de la fin du monde, vers lequel s'oriente l'humanité. La comédie musicale fait parfois résonner l'apocalypse comme un chant du cygne. Dans la chorégraphie de clôture d'Olivier Dubois, baptisée ironiquement Rain dance, d'éblouissants rideaux d'or tombent sur la scène par couches successives, comme des couperets, pour figurer l'envahissement de la chaleur, jusqu'à ne laisser plus qu'une place infime aux danseurs, qui continuent pourtant leur ronde festive en aveugles. Pendant ce temps, la musique d'Andrea Cera, de plus en plus oppressante, recompose l'emballement d'un organisme qui s'enfièvre jusqu'à la rupture. All right, good night ! Le spectacle a la même force testamentaire qu'un All that Jazz de Bob Fosse... Un spectacle peut-il changer la face du monde ?...https://vimeo.com/149621929
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